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 Now you're just somebody that i used to know. [Aedan Hjalmar]

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Invité

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MessageSujet: Now you're just somebody that i used to know. [Aedan Hjalmar]    Now you're just somebody that i used to know. [Aedan Hjalmar]  EmptyLun 28 Avr - 18:07

Il était environ 17 heures quand un client pénétra dans l'atmosphère étouffante de son magasin.
Méada, en ce jour là, s'ennuyait. Les clients avaient été rares en ce jour et elle avait été particulièrement irritée par le couple fortuné qui était arrivé pendant la mi-journée. Hautains, dénigrants, ils avaient fait mine de s'intéresser aux tissus qu'elle vendait. Elle leur avait accordé du temps – un temps précieux car comme le dit le dicton : le temps c'est de l'argent pour au final : rien. Le mari avait relevé la tête puis avait poliment décliné. « Je pense, ma chère, que nous trouverions mieux directement à Tamariel. » Une insulte à peine voilée qui en aurait fait jurer plus d'un. Intérieurement, d'ailleurs, ils avaient réussi. Comment osaient-ils, ces petits nobles péteux qui pensent tout connaître mais se laissent si facilement abuser, penser qu'ils trouveraient mieux que ses tissus ? Les siens étaient importés directement de Tamariel, on ne trouvait pas mieux dans la région Ah, qu'ils aillent pourrir au tréfonds des enfers, s'était elle dit. Pourtant, loin de montrer son énervement face à tant de dénigrement, elle s'était composé un masque désolé. Elle comprenait leur hésitation, leur assurait qu'il ne trouverait pas mieux dans le coin et espérait que leurs doutes finiraient par s'envoler. Ils étaient les bienvenus dans la boutique s'ils souhaitaient revenir.

Tu parles ! Encore des mensonges. Parfois, Méada n'était pas satisfaite de la vie qui était sienne désormais. Certes, son métier – ou plutôt ses métiers – lui assurait un renouvellement constant de vie : elle voyait toujours de nouveaux paysages, lorsqu'elle se rendait dans les divers marchés des 7 royaumes ou lorsqu'elle était en mission pour la Guilde. Elle détestait pourtant à devoir se cacher, à vivre sur deux tableaux : d'un côté, son métier quelque peu lassant de vendeuse et de propriétaire, qui lui assurait certes des revenus confortables mais où la routine s'installait de plus en plus. De l'autre, sa place au sein de la guilde des sombrelames. Elle n'était pas n'importe qui, elle était une maître assassin. En tant que telle, et grâce à sa proximité géographique, elle assistait souvent aux réunions et elle disposait d'une certaine marge de manoeuvre pour agir à sa guide. Le plus épuisant était en fait de passer d'une Méada à une autre. De la fade Méada à celle beaucoup plus sauvage, vivante... la plus elle. Mais tout le monde ne faisait pas ce qu'il voulait et Méada n'échappait pas à la règle. Attirer l'attention en se baladant dans les sept royaumes était exclu – d'autant plus qu'elle était une femme. Non, décidément, à défaut, elle devait se contenter de mieux. Depuis peu, elle songeait à prendre un ou une apprenti. Pourtant, jusque là, elle n'a pas repéré la perle rare parmi les nombreux clients et passants qu'elle voit chaque jour. Peut-être est-elle trop exigeante mais elle veut être une aussi bonne maître qu'elle n'a été élève. Pour cela, elle a besoin du bon élève. A qui elle apprendra et qui réussira là où elle a réussit également.

Songeuse, donc, elle ne prit pas attention à la personne qui rentrait dans le magasin. Son employée, la voyant rêvasser, s'approcha d'elle. Ou plutôt de lui. « Bonjour. Je rechercherai une cape de voyage. Légère de préférence. Pouvez-vous me procurer cela ? »
La voix la fit brusquement sortir de sa rêverie. Impossible, songea-t-elle, alors qu'elle tournait la tête vers l'entrée de la boutique. Il ne l'avait pas vu, pas encore. Son bureau se trouvait certes au centre de la pièce mais elle était seulement à l'embrasure de la porte qui menait à la réserve. S'il tournait la tête, il la verrait mais il était concentré sur la jeune femme à qui il avait demandé une question et qui s'apprêtait à répondre – positivement. « Igrind .. Prends donc congé, ta journée est finie. Je m'occupe de ce monsieur. » Les deux personnes se retournèrent vers elle et le doute devint impossible. Devant elle se trouvait son frère. Jumeau. Aedan. Qu'elle n'avait pas vu depuis plus de dix ans maintenant. Plusieurs sentiments contradictoires traversèrent Méada mais elle tint à conserver un masque neutre. Hors de question de se mettre à crier – ou à hurler de rage. Pas pour l'instant. Elle s'approcha. « Quelle visite.. inattendue. Je ne m'attendais pas à te voir ici. »
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Aedan Hjalmar
Aedan Hjalmarthe justice
ɤ REGISTRATION : 11/04/2014
ɤ PARCHEMINS : 149
ɤ STATUT DU SANG : fils de forgeron et de tailleuse, son sang n'a rien de noble.
ɤ CONTRÉE DE NAISSANCE : enfant du nord, alcahar.
ɤ METIER OU FONCTION : gardien en charge de roskva.
ɤ INVENTAIRE : son épée, du parchemin, son armure de templier et une cape de voyage.

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MessageSujet: Re: Now you're just somebody that i used to know. [Aedan Hjalmar]    Now you're just somebody that i used to know. [Aedan Hjalmar]  EmptyMer 30 Avr - 23:01



somebody that i used to know
   méada & aedan


J’ai été enfermé dans cette Tour trop longtemps ; les Mages ne sont pas les seuls à y étouffer. En parcourant les Terres de Kahanor, je me rends compte de ce que j’ai laissé derrière moi. Tout est trop grand, trop différent. Sept années reclu à la Tour ont suffi à faire de  moi un étranger, un voyageur. Je me perds dans l’immensité de ses plaines, ses forêts, ses déserts. Je souffre du froid et de la chaleur, pourtant je continue d’avancer. J’ai déjà parcouru cette route, il y a des années de cela : à cette époque, je rejoignais le monastère de Cahoridie pour devenir Templier. Voilà aujourd’hui je pousse jusqu’à Tamarang. Où peut bien être Zyra Darkfall ? On raconte que les Sombrelames, dont la Guilde se trouve à Tamarang, connaissent tout le monde et savent tout. Mais qui suis-je pour tirer ce genre d’informations de la bouche d’un assassin que je ne pourrais payer ? Et comment trouverai-je l’un d’eux ? Pourtant, mes pas m’y guident. Peut-être que j’essaye de m’éloigner le plus possible des Mages du Cercle que je rejoindrai bien assez tôt. Cependant, plus je m'éloigne, et plus je souffre. La douleur d'être loin de Roskva est profonde, sourde. Je ne sais pas si c’est parce que je suis son gardien et qu’un lien indéfectible et puissant nous lie, ou parce que j’en suis amoureux. Je sacrifie quelques pièces d’or pour me nourrir et me désaltérer, dans une taverne réputée de Tamarang. La foule m’oppresse, m’étouffe. Le bruit est devenu une chose dérangeante et désagréable. Comment en suis-je venu à penser que le silence de la Tour me manque ? Là-bas, au moins, je me sens en sécurité. J’ai le pouvoir, je crée la peur. Ici je ne suis rien de plus qu’un homme parmi tant d’autres, qui court après une Mage de Sang et se perd dans un marché bondé de monde. Je finis par quitter l’Auberge, repu et reposé, en quête d’une boutique de tissu où acheter une nouvelle cape de voyage. La mienne est dans un état lamentable, ayant subi les caprices de la neige, de la pluie et du vent. Déchirée, usée, elle me fait passer pour un miséreux et ne me protège plus de rien. Courageusement, je repousse un homme qui me bouscule. Il cherche la confrontation, cela se voit dans son regard. Mais quand je promène mes doigts sur le pommeau de mon épée, on l’entraine par le coude et l’enjoint à me laisser tranquille. Je préfère définitivement la quiétude de la Tour. On m’indique une échoppe dans une ruelle adjacente où je pourrais trouver ce que je cherche. Je remercie le vieillard, m’engage dans cette rue d’un pas assuré. La boutique est bien là, exposant tissus et étoffes, typiquement ce que je recherche. J’entre et jette un œil rapide, avant de lancer : « Bonjour. Je recherche une cape de voyage. Légère de préférence. Pouvez-vous me procurer cela ? » Une femme s’approche de moi et s’apprête à répondre, lorsqu’une autre que je n’avais pas vu, assise plus loin, la coupe net dans ses retranchements : « Igrind .. Prends donc congé, ta journée est finie. Je m'occupe de ce monsieur. »

Je reconnaitrais cette voix entre mille. Et ce visage … Méada a grandi, s’est embellie, durcie. Mais c’est elle, aucun doute possible. Nous partageons ces cheveux noir corbeau et ces yeux ténébreux. Nous partageons notre nom, notre sang, nos ancêtres. Elle est moi et je suis elle. Une seule âme séparée dans deux corps trop distincts, ma sœur jumelle. Elle attend que la femme – Igrind – quitte la pièce pour s’exprimer de nouveau. Stupéfait de l’avoir devant moi après tant d’années, je suis incapable de prononcer le moindre mot. Et pourtant, il y a tant de choses que je voudrais lui dire ! Je ne sais pas si la retrouver me rend plus heureux que cela ne me fait peur. Cette absence avait fini par faire partie de mon quotidien, tant et si bien que je pensais ne jamais la revoir. Je ne suis pas prêt à de telles retrouvailles, retrouvailles auxquelles je ne peux pourtant pas me soustraire. « Quelle visite.. inattendue. Je ne m'attendais pas à te voir ici. » J’acquiesce lentement, sans la quitter des yeux. Par les Trois, que Méada est devenue une belle femme ! « Je ne pensais pas t’y trouver non plus. » je réponds sur le même ton. Il suffit que je la regarde pour savoir que plus rien ne sera plus comme avant. Elle a sa vie et j’ai la mienne, deux mondes et deux cœurs éloignés l’un de l’autre depuis trop longtemps. Nous sommes devenus de parfaits étrangers. « Je vois que tu as quitté le froid d’Alcahar. Tu aspirais à autre chose, et tu as réussi. » Un sourire énigmatique se dessine sur mes lèvres tandis que je fais quelques pas dans l’échoppe pour en observer les divers recoins avec attention. Lorsque nous vivions au village, des années plus tôt, je pensais que rien ne changerait. Nous étions des enfants du nord, voués à y rester. Et cela m’importait peu, puisque j’y avais ce que je voulais. Mais Méada était différente, plus … Aventurière. La trouver à des lieues d’Alcahar ne m’étonne guère. Je cesse mon inspection pour me tourner vers elle, bras croisés sur mon torse. Notre relation est beaucoup plus froide qu’autrefois. Dire que c’est normal n’est pas vrai, je suis bien plus mal à l’aise que je n’en ai l’air. J’ai changé moi aussi, je ne suis plus ce jeune homme insouciant et joueur que j’ai un jour été. Je ne souris presque plus, je ne parle que lorsque c’est nécessaire. Tout ça à cause d’une femme que je n’aurai jamais droit d’aimer. La vie n’est-elle pas une injustice sans nom ? « Tu sembles aller bien, j’en suis ravi. Tu es plus belle encore que ce que je pouvais imaginer. Et … Nos parents ? » Je ne sais même pas si ils sont en vie. Je ne sais plus rien d’eux, de nos cousins, de nos amis. Et Astrid ? Est-elle mariée à un autre, à présent ? Pauvre fille que j’ai déshonorée avant de prendre la fuite, et qui en a peut-être subi une honte éternelle. Tant de questions me viennent à l’esprit, moi, l’homme qui n’aime pas parler ! Mais si Méada a congédié la vendeuse, c’est certainement qu’elle a du temps à m’accorder. Et du temps, on va en avoir besoin. Si les Trois ont décidé de nous réunir en jour à marquer d’une pierre blanche, c’est peut-être parce qu’il est temps pour nous de tirer certaines choses au clair. « Si on m'avait dit qu'on se croiserait comme ça, aujourd'hui ... J'ai tant de choses à te dire et à te demander que je ne sais même pas par où commencer. » je souffle, désemparé. Si ma voix reste distante, mon ton calculé, mon regard s'est adouci.
 
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