nom et prénom :  Bel'Elthin Sigmar âge :Quarante-cinq ans. contrée de naissance : Tameriel. allégeance :  Lui-même.  statut du sang : Fils de paysans. race : Humain. statut civil : Libre orientation sexuelle : Hétérosexuel. métier ou fonction : Fondateur et Chef de la Main Noire. faction ou guilde : La Main Noire. rang : Autorité suprème. armes possédées : Une lame courbe de Mithril finement ouvragée, récupérée lors d'un de ses nombreux voyages. Ainsi qu'une dague à double tranchant accompagnée de rares couteaux de lancer.

ɤ une tentative d'assassinat a eu lieu durant le tournoi organisé en l'honneur du roi halbarad ii, les rumeurs disent qu'il s'agissait d'un membre du conseil des sombrelames, pensez-vous que la guilde soit devenue une menace pour le royaume ? Ébauche d'un sourire sombre qui dure le temps d'une seconde. Mais le masque reprend la forme d'une parfaite neutralité. De nouveau, les lèvres s'étirent ; expression moqueuse.
« Ne connaissant que trop bien ceux qui, un jour, furent mes frères, il m'est impossible de les croire derrière cet attentat. » Et contrairement à vous, je sais pertinemment que c'est un membre de la guilde qui a sauvé notre Roi bien-aimé. « La guilde que j'ai quitté ne cesse de sombrer dans l'abysse d'un océan de médiocrité. Peut-être ont-ils, finalement, atteint le fond pour envoyer un tel incapable tuer le Roi. Lorsque je siégeais au conseil, les Sombrelames valaient encore quelque chose. Un vulgaire garde - peut importe son rang -  n'aurait jamais arrêté l'un des nôtres. Bref, je ne sais que dire à ce sujet. Le roi est vivant, vive le roi, n'est-ce pas ? » Si certains de ses intérêts rejoignent ceux de Phineas, il est et restera libre de ses faits et gestes. Ainsi, s'il décide d'envoyer un homme loin d'être prêt pour se défaire de l'attention des Sombrelames rôdant autour du Roi, il le fait. Avec amusement. Bien sûr qu'il allait échouer. La mort du Roi lui est, de toute façon, inutile. La peur qui s'installe dans les estomacs, le soupçon qui assombrit les regards, les nerfs qui se tendent jusqu'à craquer ... L'agitation brouille les piste et couvre le son des pas vers le sommet. ɤ  les animaux qui peuplent la forêt de pestebois semblent être devenus fous. des villages entiers ont subis des attaques de loups géants, une odeur nauséabonde se dégage de pestebois, tout semble pourrir et n'être que chaos, jusque dans le cœur des hommes. pensez-vous que cela annonce le retour d'un enclin ?« Le pessimisme n’est d’aucune utilité. Néanmoins, les faits sont là. Inquiétantes promesses d’un futur peu radieux pour l’humanité, les ténèbres profitent du règne des incultes et de leur bêtise pour refaire surface. Je crains que nos mages enfermés ne soient d’aucune utilité face à la tempête qui se prépare. Et je ne compte pas me dresser sur son chemin.
Alors, retour de l'Enclin, un fou qui s’amuse avec quelque chose qui le dépasse, ou bien simple rhume qui échauffe les humeurs ? » Le chaos a toujours une utilité. « Peu importe la raison ; la Couronne est responsable de la mort de son peuple et se doit de trouver les réponses aux questions que tous se posent. »
ɤ suite à la destruction d'une partie de la tour du cercle, des mages ont tenté de s'enfuir et ont été violemment abattus par les templiers, un vent de révolte souffle parmi les mages, qu'en pensez-vous ?« Nous en revenons à la précédente question. Les jours passeront et alors tous souhaiteront le retour de ces mages qu’ils détestent. N’allons pas à l’encontre des choses. L’humain n’a pas d’amour plus fort que pour la liberté. Privez-le de tout, mais pas de sa liberté. Abattus comme des chiens … Les templiers alimentent le feu d’une révolte qui risque de les réduire en cendres. Si elle n’est pas totale, la répression n’est d’aucune utilité. Deux choix s’offrent à nous. Les exterminer, ou bien les caresser dans le sens du poil. Vous devinez ma préférence. » ɤ quelles ont été vos motivations à rejoindre votre faction/guilde plutôt qu'une autre ?«  Mon respect pour les Sombrelames et leur combat s’est transformé en mépris lorsque je me suis résigné à faire face à leur immobilisme. L’harmonie qu’ils cherchent à préserver forme les barreaux d’une cage qui les enferme. Fatigué par leur manque d’ambition, j’ai décidé de frapper le cœur de la fourmilière en espérant leur ouvrir les yeux. L’échec fut cuisant. Aussi cuisant que le tempérament de feu qui m’enflamme lorsque je perds patience. Animé par la colère, le bras se lève et tue. Les jambes n’ont d’autres solutions que de fuir.
Ainsi, j’ai décidé de fonder ma propre guilde où ma parole fait loi. Je tâche de repérer les potentiels avant qu’ils ne soient gâchés. »

Ses pas sont légers mais déterminés. Ramassée sur le chemin, une longue branche accompagne sa marche. Prisonnière de mains cornues par le travail de la terre, elle s'enfonce dans le sol pour marquer la pause. Cela fait plusieurs heures qu'il déambule vers le nord de Teldrasyl.
Il a presque tout laissé derrière lui. Dans sa besace, une tunique noire qui un jour - il en est presque certain - fut brune, une moitié de pain dure comme la pierre. Voilà tout ce qu'il avait choisi d'emmener avant de quitter sa famille. Ses biens se résument à cette petite liste ; sans oublier l'ambition que ni son père ni sa mère ne lui ont légué. Sigmar se sait destiné à de grandes choses, à la vie de Seigneur. Il en est convaincu. Il va sans dire que la perspective de rester paysan, sur une terre aussi aride que celle de Tameriel ne faisait pas partie de ses plans.

Lorsqu'il penche sa tête au-dessus du point d'eau, il contemple le sourire trônant sur ses lèvres. Il est heureux. Heureux de savoir qu'il ne sait rien. Qu'il a tout à apprendre. Né loin de tout, près de rien, la vie ne peut que lui réserver un meilleur futur.
Il n'a jamais connu l'amour autre que celui de ses géniteurs. Il n'a jamais connu l'amitié. Le vieil âne qu'il avait laissé à la ferme restait ce qui ressemblait le plus à un ami. Difficilement comparable à l'union pouvant exister entre deux humains.
Depuis tout jeune, ses journées se résumaient à courir, sauter, grimper l'énorme rocher planté sur la crête d'une colline derrière la grange. Assez impressionnant, il offrait lorsque l'on s'asseyait à son sommet, une vue splendide sur le paysage désertique des Tarides vestige d'une forêt qui fut un jour la fierté des habitants de la région , il devient difficile de ne pas vomir le sort qu'on vous réserve. Trop pauvres, ses parents ne pouvaient évidemment pas s'offrir le luxe d'emménager autre part que dans la ferme familiale.

Encore quelques heures avant d'arriver dans un petit bourg où son père avait l'habitude de vendre sa marchandise.  Craignant de voir sa femme finir dans un fossé, violée et dépossédée du peu qu'elle avait, le père de Sigmar avait décidé qu'il serait le seul à aller en ville pour vendra la récolte de l'année. Quelques fois, son fils venait avec lui à dos d'âne. Mais le voyage prenait deux journées entières. Deux jours où la ferme n'allait pas s'entretenir toute seule. Ainsi, lorsque Sigmar eut l'âge d'aider sa mère, il cessa d'accompagner son père. Mais doté d'une assez bonne mémoire, l'adolescent gardait un bon souvenir du chemin qu'il lui fallait prendre et des rares points d'eau qui le jalonnaient.

L'adolescent s'humidifia le visage avant de soulager sa gorge trop sèche. Amer, l'eau ne devenait limpide qu'une fois dans ses mains. Sigmar resta là pendant quelques minutes, le regard vague, perdu dans ses pensées.
Il eut un dernier regard en arrière avant de se remettre en marche.


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Plusieurs semaines plus tard, Aubétoile.

Trois hommes captivaient l'attention du public. Chacun excellait dans son domaine. L'un jouait du luth, l'autre dansait, tandis que le dernier leur soufflait des flammes au nez. La chevelure noire charbon du cracheur de feu contrastait violemment avec la teinte de sa peau qui rappelait les pierres qui façonnaient les murs de la capitale. Alors qu'une pluie de feu sembla se déverser sur le danseur, celui-ci se glissa hors du danger avec une grâce impressionnante, au rythme des notes de musique du Luth. Le spectacle était bien rodé.
Aussi discret qu'une souris, Sigmar observait depuis le cœur foule. Non pas le spectacle qu'il connaissait par cœur, mais bien les nobles qui repartaient sans avoir lâché la moindre pièce. Ceux-ci devenaient une cible. La cible de son canif. Il découpait, tranchait et éventrait les bourses pour cueillir les fruits métalliques qui en tombaient. De bronze, d'argent. Trop rarement d'or. Une, deux, trois poches vidées. Puis ses yeux s'illuminent d'avidité à la vue d'une bourse que la sagesse qualifierait de bien trop remplie. Arrogante, séduisante, elle caresse la cuisse d'un riche marchand qui s'engage dans une ruelle sombre, accompagné de ses deux gardes.
A quinze ans, Sigmar n'a pas peur. Mais à cet âge, le courage devient rapidement inconscience. Il pénètre à son tour dans les ténèbres de la petite ruelle. Une ombre l'effleure. Passe devant lui. Se rapproche du nanti pour finalement se retourner. Sous une capuche, deux yeux lisent en Sigmar comme dans un livre ouvert. La sombre silhouette s'approche du fils de paysan. Ses pieds effleurent à peine le sol pavé. A la fois envoûté et terrifié, Sigmar ne réagit pas tout de suite quand la jeune femme lui tend la bourse qu'il admirait quelques secondes plus tôt. Ses sourcils s'étirent finalement sous la surprise. Bouche bée.

- Bien trop gros pour toi, celui-ci. Sa voix se faisait douce, calme, apaisante.

Ses yeux n'avaient rien vu. Et pourtant, l'homme qui se drapait dans de luxueux tissus provenant certainement de Teldrasyl s'était bel et bien fait fauché. Sigmar s'en assura en lançant un dernier à regard à celui qui disparut au coin d'une rue. Plus rien ne pendait à sa ceinture.

- Allons, suis moi. Tu as encore tout à apprendre, Sigmar.

Ce jour marqua la rencontre de Sigmar et de son maître Sombrelame, Anha'o.

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Sigmar parcourt la voie des Sombrelames comme rares l'ont fait. En deux ans à peine, il s'offre le titre de Maître Sombrelame. Quelques années plus tard, il rejoint le conseil, au même titre que son maître. Coïncide avec sa venue une période prospère pour la guilde. Il décide finalement de prendre un disciple sous son aile, Adrian Rivers. Celui-ci se débrouille mieux que n'importe quel maître pourrait l'espérer. Pourtant, sombres sont les jours qui attendent l'ami Sigmar. Alors qu'il doit rejoindre Anha'o qui dit avoir des choses à lui révéler, il retrouve son ancien maître endormie sur une chaise. Sans vie. Empoisonnée par du Bonsomme. Fou de rage, ses suspicions sont tout de suite dirigées vers le conseil Sombrelame. Quelle raison avaient-ils ? Par jalousie pour son immense talent ? Ça n'a pas beaucoup de sens, mais Sigmar n'en a que faire. Il exige les pleins pouvoirs au Conseil afin d'obtenir les moyens nécessaires pour  de mettre la main sur l'auteur du crime. Sa demande est rejetée avec un mépris qu'il ne supporta pas. Il finit par se persuader qu'il connait le meurtrier d'Ahna'o et tue de sang-froid. La personne étant membre du conseil, il n'a d'autre solution que de fuir la guilde.

Adossé à un mur, Sigmar décide d'avancer peu après qu'une épée ait tranché le bras d'un garçon désarmé. L'harmonie et le contrôle se lisent dans la gestuelle de l'ex-sombrelame. Lorsqu'il bondit du haut des tribunes pour atterrir sur le sable rougi d'hémoglobine, le silence est sa seule escorte. En face de lui, quelques jeunes personnes. Des morts, des blessés, des femmes et des hommes. Tous arrêtent de combattre lorsque l'autorité suprême de la Main Noire élève la voix.

- Messieurs dames, j'en ai assez vu.

Ses deux pupilles d'or se posent sur la silhouette entamée du garçon ; il se vide de son sang. Un chant parvient aux oreilles du mourant. Sombre, grave, porteur d'un message mortel.
Sigmar dégaina avec une certaine délicatesse sa lame de mithril, qu'il tendit en face du garçon. Personne n'était capable d'écouter la noirceur des paroles qui s'échappaient des lèvres du maître assassin. Personne, excepté l'estropié. La voix s'insinua sournoisement jusque dans son cerveau. Ses tempes devinrent douloureuses. Durant une seconde, il crut comprendre qu'on le soignait ; cela expliquait pourquoi la douleur qui lui dévorait l'épaule avait disparu. Alors qu'il était avachi sur le sol, son corps se releva comme si de rien n'était. Le garçon ne comprenait pas. Il n'était plus souverain de son propre corps. Les questions qui lui brûlaient la langue refusèrent de quitter sa bouche. Ses yeux ne quittèrent pas d'une seconde l'éclatante lame de Sigmar. Qui s'approcha. Dangereusement. Ses propres jambes le portaient jusqu'à la lame. Il eut envie de crier, de pleurer, mais ne le put. Ses pieds enjambèrent la dépouille d'un inconnu avant que l'arme ne finisse par percer sa gorge. Le corps continua d'avancer sur la lame jusqu'à ce qu'il atteigne la garde de l'épée.
Le chant s'arrêta.
Le Mithril sectionna la chair pour se libérer et vint frôler le cuir du veston de la victime pour se débarrasser du sang qui le maculait. Le cadavre s'écroula finalement. Quelques jeunes recrues eurent un haut le cœur lorsque la tête frappa le sol et sembla se détacher du reste de la dépouille. Finalement, le mince filet de viande qui la retenait tint bon.

- Voilà ce qu'il vous sera capable de faire lorsque vous aurez passé la prochaine et dernière épreuve.

Sigmar eut une pensée amusée pour Vanyr.

ɤ pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Bumblat/18/Masculin. ɤ fréquence de connexion ;Trop fréquemment. ɤ que pensez-vous du forum? ;Une fusion d’univers – que j’apprécie - étonnante, mais agréable.  ɤ comment l'avez-vous découvert ? Bazzart. ɤ code du règlement ;  War will weather the souls of the lost. . ɤ célébrité choisie ; Mark Strong. ɤ credits (avatar, icon etc.) ;Une mauvaise perdante.

Bravo l'ami ! T'as passé l'épreuve de la fiche de présentation avec succès et t'es désormais validé ! Pour la peine, tu te retrouves dans le groupe des THE HERMIT.

Une fiche dont nous avons apprécié la lecture, de plus, Sigmar a été parfaitement bien cerné, alors nous te validons sans hésiter ! Amuse-toi bien parmi nous.

Par contre, t'en as pas terminé avec les trucs chiants ! Tout d'abord, il va falloir que tu postes ta fiche de liens. Rassure-toi, il y a un modèle à respecter, ça t'évitera d'avoir à coder pendant trois heures. Ensuite, tu peux ouvrir ta fiche de RPs. C'est le lieu idéal pour que les autres membres puissent savoir où tu en es & savoir si oui ou non tu es libre pour un petit RP. Pour nous aider à mettre à jour rapidement les annexes, n'oublie pas de remplir ce formulaire ici !

Encore avec nous ? Parfait ! Si tu es artisan ou tenancier d'une boutique, c'est ici. Ton personnage n'a pas encore de toit sur la tête ? C'est ici qu'il faut aller demander. Maintenant, ton personnage est bien installé ! Aaahn dernière petite chose. Si tu as envie de créer un scénario, c'est ce modèle qu'il faut suivre. Encore de l'inspiration ? N'hésite pas à lier ton personnage à des PVs déjà écrits. C'est par là que ça se passe !

Néanmoins, nous savons tous qu'un forum n'est pas là que pour le RP. C'est pour ça que tu te conseillons d'aller faire un tour dans les différents sujets comme les petits jeux. Tu veux donner ton avis ou raconter ta vie ? N'hésite pas à écrire tes amours/emmerdes dans le sujet flood intempestif.

N'oublie pas une chose ; amuse toi bien !